dimanche 28 novembre 2010

Aux confins du monde. Plus loin, encore plus loin, comme si on ne s'était jamais arrêté, comme si les limites nous passaient au dessous. On ne peut tout de même pas s'arrêter la, on ne peut tout de même
 pas metttre une fin à tout cela. C'était hier, c'est aujourd'hui, et on ne stagnera jamais dans ce présent déja trop usé, déja trop décousu par l'ennui, par le désir d'être ailleurs. On était bien ensemble non ? 
Je veux dire au temps ou nous avions un sens, bien sûr, je ne parle pas de maintenant. Maintenant, c'est une espece de persistance, de souvenirs de sentiments. Est ce qu'on a encore quelque chose à se dire, à partager ? Est ce qu'il est encore quelques substances de désir pour arranger cela ? La compassion, que faire de pire ?La compassion, mais vous riez, qu'est ce qui existe avec avec la compassion ? Rien, absolument rien, des bribes de mémoire, des pitiés simulées : rien de bon. Pourquoi on est la, vous êtes vous déja posé la question?. Pourquoi ici plutôt qu'ailleurs, pourquoi nous plutôt qu'eux ?  L'habitude ou le choix ?

mardi 23 novembre 2010

L'hêtre cher.

    

       Quand les idées sont arrachées à la terre tant le vent hurle, il ne reste que l'hêtre cher.
       L'arbre qui plie mais ne rompt pas est façonné par ceux qui l'on pleuré, comme pour faire d'un souvenir un présent, et ensuite ?
       Le présent devient un présent,
Phare pour les perdus,
Abri pour ceux qui ne peuvent plus


mardi 9 novembre 2010

Femme du passage

Je la peins, et pour me remercier, elle m'offre le bonheur.
Merci, dis-je.
Bien sûr elle ne me répond pas,
mais la femme de passage regarde et s'abandonne.
Ou... est-ce moi qui m'abandonne ?


lundi 25 octobre 2010

De nature mécanique.

Bulle de protection.


Serre moi, je veux être vivant.
Délocalisé,
Déréalisé.
Tu ne vois pas que tout comporte une mécanique ?

-Tout est explicable dis-tu ?

Il y a au moins deux choses que je ne m'explique pas ;
Qu'est-ce que la réalité,

pourquoi y suis-je t'en attaché.

Allongé dans l'herbe, yeux clos.



L'ongle est monde.

Ce qu'il y a de plus petit et de plus grand dans l'univers est exactement similaire ; de l'atome à la galaxie, ce ne sont que des masses, orbitant autour d'autres masses. Partant de là, il n'y a qu'un pas avant d'imaginer n'être qu'une poussière à son échelle, dans le corps d'un tout, peut-être d'une sublime jeune femme, ou de tout autres être céleste.

C'est si loin l'infini.

samedi 23 octobre 2010

Les oiseaux du large

... Donc si tu pars maintenant, à gauche, je partirais quand je le pourrais, à droite ; nous nous retrouverons à un bout du monde, de l'autre côté...



Voilà nos rêves et mes peurs résolues.
-tu aimes quand je te regarde ?
-oui
-j'aime te regarder.

vendredi 22 octobre 2010

Les oiseaux du large

Le bout du monde de notre gauche se trouve juste à notre droite, c'est pas grand où on vit...